Les désaccords politiques sur les textes budgétaires et la perspective du vote en faveur d’une motion de censure déposée par les oppositions en cas de recours au 49-3, nous interpellent sur les conséquences d’un possible renversement du gouvernement actuel. Une telle situation, si elle advenait, augure une crise politique majeure dans notre pays. Les entreprises libérales sont déjà fragilisées, avec une activité qui stagne et des difficultés de trésorerie préoccupantes. Plus largement, les entreprises françaises souffrent, comment en témoignent les annonces de plans sociaux de plus en plus nombreux. Une mise sous tutelle économique de la France par le FMI, comme le Portugal et la Grèce ont connu, serait délétère pour l’avenir de nos activités, confrontées la hausse des taux d’intérêts et à la difficulté de financer leurs investissements comme leur trésorerie. Afin d’éviter le déclassement de la France sur la scène européenne et internationale, l’UNAPL, comme l’ensemble des acteurs économiques, appelle une nouvelle fois les politiques à la responsabilité. L’intérêt commun doit primer sur les divisions politiques.
Christophe Sans, Président de l’UNAPL